Comprenez les différences clés entre une assurance-vie et un Plan d'Épargne Retraite (PER) pour choisir le produit d'épargne qui correspond le mieux à vos besoins et objectifs à long terme.

Comprendre les différences entre l’assurance-vie et le PER

Vous cherchez à planifier votre épargne pour la retraite ? Deux produits se présentent souvent : l'assurance vie et le Plan d'Épargne Retraite (PER). Bien que chacun offre des avantages distincts, ils servent des objectifs différents et possèdent des caractéristiques propres qui peuvent influencer votre choix selon votre situation personnelle. Découvrons les principales différences entre PER et assurance-vie.

Découvrez notre contrat d'Assurance vie

Je découvre chevron-droite

Objectif : épargner sur le long terme

L'assurance-vie est une solution flexible qui permet non seulement de préparer sa retraite, mais aussi de financer des projets variés comme l'achat d'une résidence principale ou secondaire, la constitution une épargne de précaution ou encore la transmission de votre patrimoine à vos proches. De plus, les sommes investies sont disponibles et vous pouvez les retirer quand bon vous semble (attention toutefois à la fiscalité en cas de retrait avant les 8 ans du contrat). À l’âge de la retraite, vous pouvez en disposer en totalité ou partiellement, sous forme de capital ou de rente viagère.

Le PER est quand à lui spécifiquement conçu pour la retraite. Son principal objectif est effectivement de vous permettre de constituer et d'obtenir le versement d'un capital et/ou d'une rente viagère, payables au plus tôt à la date de liquidation de votre pension dans un régime obligatoire d'assurance vieillesse ou à compter de l'âge légal de départ à la retraite. Une fois à la retraite, la liquidation de l'épargne s'effectue sous la forme d'un capital et/ou d'une rente viagère selon la nature des versements ayant alimenté le contrat.

Fiscalité à l'entrée et à la sortie : quelles différences ?

La fiscalité est un élément déterminant dans le choix entre une assurance-vie et un PER.

Le PER permet de déduire les versements effectués de votre revenu imposable (dans la limite de certains plafonds prévus par le Code général des impôts), ce qui peut réduire considérablement votre imposition, surtout si vous êtes dans une tranche fiscale élevée. À la sortie, les sommes épargnées seront imposées comme un revenu. Cette déduction s'effectue au choix irrévocable de l'adhérent soit de ses revenus soit de ses bénéfices. La fiscalité est différente selon le choix de l'adhérent de déduire ou non ses versements et selon que la sortie s'effectue sous forme de capital ou de rente.   

Pour l'assurance-vie, les versements effectués ne sont pas déductibles de votre revenu imposable, mais elle offre une fiscalité plus favorable après 8 ans de détention du contrat : la loi prévoit un abattement annuel de 4.600 euros pour une personne seule et de 9.200 euros pour un couple sur les gains réalisés.

Découvrez le Plan d'Épargne Retraite Monabanq

Je découvre chevron-droite

Flexibilité des versements : assurance-vie ou PER ?

La flexibilité des versements est l'un des atouts majeurs de l'assurance-vie. Vous avez la liberté de choisir le montant et la fréquence de vos versements, sans contrainte maximale imposée. Cela permet à chacun d'adapter ses investissements à sa capacité financière et à ses objectifs d'épargne, que ce soit par des versements réguliers ou ponctuels. Résultat ? Une épargne à son rythme, sans pression financière.

Le PER offre également cette flexibilité, mais il est généralement conçu pour encourager une épargne régulière jusqu'à la retraite. Bien que vous puissiez choisir de suspendre ou de modifier vos versements, le PER est souvent structuré pour maximiser les avantages fiscaux à long terme ce qui incite à alimenter son contrat de manière régulière.

Quelles options en cas de décès ?

La fiscalité de l'assurance-vie offre des avantages significatifs qui peuvent améliorer le rendement net de votre investissement, surtout lorsque tout cela est bien planifié. Elle permet aussi de transmettre un capital à vos proches dans des conditions fiscales favorables.

Les avantages fiscaux en cas de rachat du capital

En cas de retrait, les produits des contrats d’assurance-vie sont soumis à l’impôt sur le revenu (IR) ou au prélèvement forfaitaire par l’assureur :
- prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) pour les produits des versements réalisés avant le 27/09/2017,
- prélèvement forfaitaire unique (PFU ou Flat Tax) pour les produits des versements réalisés après le 27/09/2017.


Après 8 ans de détention du contrat, les produits bénéficient d'un abattement annuel de  4 600€ pour une personne seule et de 9 200€ pour un couple soumis à imposition commune. Cet abattement s'applique à l’ensemble des rachats réalisés au cours d’une année au titre de tous les contrats de l’adhérent, et en priorité sur les revenus produits par les primes versées avant le 27/09/2017.
Les produits sont également soumis aux prélèvements sociaux.

La fiscalité en cas de décès

- Pour les primes versées avant le 70ème anniversaire de l'adhérent (article 990 I du CGI) : les sommes perçues par le bénéficiaire désigné sont soumises à un prélèvement forfaitaire de 20 % sur la part taxable jusqu’à 700 000 € et de 31,25 % sur la part taxable excédant cette limite. La part taxable est déterminée après application d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire.
Ces montants s’entendent pour l’ensemble des contrats assurant la même personne.


- Pour les primes versées après le 70ème anniversaire de l'adhérent (article 757 B du CGI) : les primes sont soumises aux droits de mutation par décès après application d’un abattement de 30 500 € réparti entre les différents bénéficiaires à titre gratuit au prorata de leurs parts, tous contrats confondus conclus par le même assuré.
Les produits sont également soumis aux prélèvements sociaux.

Le PER permet aussi de transmettre le capital accumulé en cas de décès. L’abattement sur les droits de succession varie en fonction de l’âge au moment du décès (et non au moment du versement) : si celui-ci survient avant 70 ans, les sommes transmises sont exonérées de droits de succession dans la limite de 152.500 euros par bénéficiaire et de 30.500 euros pour l’ensemble des bénéficiaires s’il survient à compter de 70 ans tous contrats et compagnies confondus.

En conclusion, choisir entre un contrat d'assurance vie et un Plan d'Épargne Retraite dépend donc principalement de vos objectifs personnels, de votre situation fiscale et de vos plans de succession.

Retour