L’assurance perte de revenus vous protège en cas de coup dur

LE 15 SEPTEMBRE 2021

Personne n’est à l’abri d’une perte de revenus suite à un licenciement ou à un arrêt travail longue durée. Si cela vous arrive, votre équilibre financier peut être mis en péril si vous n’avez rien anticipé. Il existe des solutions pour prévoir ces coups durs.

Qu’est-ce que l’assurance perte de revenus ?

L’assurance perte de revenus prévoit, en cas de licenciement dans le cadre d’un CDI ou d’Incapacité Temporaire Totale de Travail, le versement d’une indemnité mensuelle sur une durée définie en amont.
Ces indemnités viennent en complément des indemnités légalement perçues en cas de chômage et offrent donc une vraie respiration budgétaire !

L'assurance perte de revenus pour un revenu supplémentaire 100% libre

Prévues pour palier la baisse de revenu engendrée suite à la perte de votre emploi, les indemnités versées dans le cadre d’une assurance perte de revenus ne sont liées à aucune utilisation. Comprenez qu’elles peuvent être utilisées sans aucune justification. Pour faire ses courses, partir en vacances, se faire plaisir… l’argent versé s’utilise en toute liberté !

Qui peut souscrire à une assurance perte de revenus ?

Tout le monde… sous certaines conditions ! Il faut forcément être en âge de travailler, donc avoir 18 ans minimum au moment de la souscription. Pour l’âge limite, certaines assurances permettent une souscription jusqu’à 59 ans, ce qui permet d’assurer ses dernières années d’activité avant le départ en retraite.

Prenons l’exemple de Régis, qui était salarié d’une entreprise depuis 7 ans. Il gagnait un salaire de de 1 800€ par mois. A cause de son licenciement économique, il ne percevait plus que 1228,20€ d’allocations chômage. Comme il avait anticipé ce coup en souscrivant à une assurance perte de revenus, il a pu toucher 600€ supplémentaires pendant 6 mois pour compenser sa perte de revenus.

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Assurance perte de revenus : sous quelles conditions ?

Pour s’assurer le versement des indemnités en cas de perte d’emploi ou d’Incapacité Temporaire Totale de Travail, il faut également, bien sûr, exercer une activité professionnelle rémunérée et résider en France métropolitaine.

Pour éviter les fraudes, la plupart des assurances demandent en plus, au moment de la souscription, de ne pas avoir été en arrêt de travail plus de 30 jours consécutifs durant les 12 mois précédant l’adhésion, de ne pas être titulaire d’une rente ou d’une pension d’invalidité, de ne pas être exonéré du ticket modérateur pour raison de santé.

Pour la perte d’emploi, certaines conditions supplémentaires peuvent être demandées comme : occuper un emploi salarié en CDI, ne pas être en préavis de licenciement, de démission, de mise en pré-retraite et de ne pas être en période d’essai.

En bref, l’assurance est ouverte à tous les travailleurs entre 18 et 59 ans, en bonne santé et en situation professionnelle stable au moment de l’adhésion !

Assurance perte de revenus : délai de carence et délai de franchise

Si le délai de carence intervient une seule et unique fois au moment de la souscription, le délai de franchise intervient lui, à chaque déclaration et conditionne la durée d’attente du versement des indemnités.

Prenons un exemple concret. Dans le cas d’une assurance perte d’emploi avec un délai de carence de 180 jours et un délai de franchise de 90 jours, l’assuré ne sera pris en charge par les garanties de son contrat que 180 jours après sa souscription.
Et en cas de déclaration de chômage (selon les conditions prévues au contrat), passé le délai de carence, il touchera ses indemnités 90 jours après sa déclaration.

2 points de vigilance particulièrement importants, puisqu’ils impactent le versement des indemnités.

Les exclusions : à surveiller !

Différentes selon la situation, perte d’emploi ou Incapacité Temporaire Totale de Travail, elles précisent les cas dans lesquels l’assuré n’a droit à aucune indemnité même si les délais de carence et de franchise sont respectés.
Ainsi, en cas d’Incapacité Temporaire Totale de Travail, certaines assurances peuvent exclure la prise en charge de l’assuré en cas de maladie connue de l’assuré au moment de la souscription comme l’hypertension, le diabète, l’asthme.
Ou encore en cas d’accident de la route sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiant ou lors de compétition ou rallye. Et autres maladies psychosomatiques, dépression nerveuses ou fibromyalgie pour n’en citer que quelques-unes.

Dans le cas d’une perte d’emploi, les exclusions sont logiquement liées au contrat et à la situation de travail. Elles concernent aussi d'autres situations, en cas de départ en pré-retraite, retraite ou de départ volontaire dans le cadre d’un contrat de solidarité, de chômage partiel, de congé de formation, de démission ou de départ.

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